mardi 21 janvier 2014

Goa: de la mer, du soleil, de la fête et des chiens

Toujours au sud du pays, nous passons de la côte ouest à l'est.
Sur les plages, vacanciers et vaches font bronzette sous le soleil
Apres les héritages français de Pondicherry, anglais d'un peu partout, nous voilà maintenant chez les portugais, dans la région de Goa.




Goa, petit état d'Inde ou les klaxons euphoriques se font plus rares sur ses petites routes entourées de palmiers, ou l hindouisme est presque inexistant laissant place au christianisme, ou de grandes et belles plages nous régalent tous les soirs d'un beau coucher de soleil sur la mer.



Goa, toujours, ou la fête bat son plein, ou l alcool ne subit pas de taxes (les états sont libres de fixer leurs lois), ou les musiques techno-trans remplissent les plages de jeunes indiens, russes et occidentaux chaque soir.


Notre pote qui tient un bar et a qui nous avons enseigne nos cocktails favoris

C'est donc ici que l'on a choisi de venir fêter la nouvelle année 2014 et, avec nos amis français et indiens, on s'y est pris dignement!




La journée, nous nous armons à nouveau de scooters et partons nous promener de plages en plages, d'églises en églises, de villages en villages sous un soleil éclatant. Plutôt la belle vie pour un mois de janvier!


En Inde, pas de casques sur les scoots!
Nos copains de Goa


Des eglises a l ombre des palmiers


Les marches hippies de Goa
La belle creche de noel de Panajim
Old Goa, le spot chretien du pays
Un paysage medieval en mode les visiteurs
Après la fête, un peu de boulot: au sud de l'état, à l'abri des touristes, nous nous rendons pour une nouvelle mission de volontariat. Pendant 10jours, 7j/7, debout 8h30 pour nous rendre au refuge animalier de GAWT, qui vient en aide aux innombrables animaux des rues et tente d'en faire adopter certains. Une sorte de SPA locale en plus petit et sûrement plus désorganisé.

A table!

Attaque de chiots

Comme le refuge est au milieu de l'Inde rurale, il n'y a pas un hôtel à la ronde. Nous logeons donc près de la mer, à 1h30 de train-bus de ce dernier.
Mais, ces transports étant une expérience en soi, ces 3h quotidiennes se font très facilement, bien plus qu'à Paris! Nous admirons la campagne, lisons et répondons aux questions des locaux qui nous demandent ce que l'on fait là, si l'on est sur de ne pas être perdus.

Sur le quais de la gare


Au bus stop
Et enfin dans le bus

Pour ce qui est de notre mission, Émilie qui, vous le savez sûrement, est folle des chiens, est au paradis: nous sommes en charge d 'une trentaine d'entre-eux, les lavons, les nourrissons, jouons avec eux, les soignons et quelques fois, assistons les vétérinaires. 
Emilie en mode veterinaire





En fin de semaine, nous choisissons les candidats à l'adoption des camps du dimanche et nous sommes fiers et émus quand
nous les voyons partir avec leurs nouveaux maîtres.

salut


Et enfin, après deux derniers jour de plage d'où l'on sort bronzés presque comme des indiens, nous quittons Goa.
On a fete nos 2 ans a la plage!
Toute la vie sera pareille à ce matin, aux couleurs de l'été indien.  
Julien
Photo bonus: Emilie en mode statue de cire 

mardi 14 janvier 2014

Pondicherry et Mamallapuram ou Pondy et Mal pour les intimes

Tout d'abord bonne annee a tous :)
Petit somme

Pondicherry, aujourd'hui Puducherry, est une ancienne colonie francaise achetee en 1673 par la Compagnie des Indes, depuis il semblerait que les colons s'y soient sentis tellement bien qu'ils y sont restés. En effet sur 10000 français vivant en Inde, 8500 sont à Pondicherry.


Pondicherry est une grande ville indienne, tohu-bohu compris, mais soudain (j'insiste sur le soudain) au détour d'une rue plus de bruits, des blancs (au début, surpris, on les comptait, on a vite arrêté) des trottoirs propres et de jolies maisons coloniales, vous êtes dans le quartier français. Le changement est presque brutal. Limite on s'attend à ce qu'une foule surgisse de nulle part en criant : "c'était une blague" et que le tohu-bohu de circonstance reprenne. Mais il n'en est rien (malgre que c'aurait pu etre drole, y sont pas rigolos). 
Avant

Apres
Le quartier français est donc cosmopolite (comprenez indiens riches et français) et si au début nous étions surpris de voir deux indiens parler anglais entre eux imaginez quand ils parlent français. Le quartier français est un quartier ou il fait bon vivre si on veut vivre en Inde sans l'Inde. 
La "promenade des Anglais" version Inde

Partir etudier en France


C'est la bas que nous avons choisi de fêter Noël autour d'une bonne planche de charcuterie (ô que vous nous avez manqué) et d'une piscine. Premier Noël au soleil et sans nos familles  
Du champagne...
...de la charcuterie...
...une piscine et nous voila heureux!

Y passant 5 jours nous en avons profite pour faire quelque petits tours en scooter. Premiere fois que l'on en conduit en Inde, dur de prendre le pli etant donne que le klaxon fait partie integrale du code de la route et qu'il faut faire attention a tout, gens, voitures, motos, vaches, chiens, poules, cochons et j'en passe (si,si il y a pleins d'autres trucs).
Une rue de Pondicherry dans le quartier francais, vide...

Nous avons notamment visite Auroville, la ville de l'aube. Fondée par une française appelée La Mère et un indien, tous deux vénérés comme des dieux.
La Mere et Sri Aurobindo, les createurs d'Auroville

Le principe est beau : "une ville universelle ou les hommes et les femmes de toutes origines peuvent vivre en paix et en harmonie, sans contraintes de religion, de politique et de nationalites. Le but d'Auroville est de realiser l'unite humaine."

Et puis assez vite, le decor prend des tournures yoga sectaire : une grande boule doree au milieu d'un champ, le Matrimundir.


On donna au Matrimundir et ses douze petales "la forme d'un lotus en pleine floraison symbolisant la Conscience Divine. Cette spere aplatie est couverte de plus de 1400 tuiles dorees qui symbolisent l'or rayonnant du Soleil Supremental". Ajoutez a ca la quasi omnipresence dans les maisons des portraits des deux createurs, et vous aurez un endroit a l'ambiance assez particuliere.
Le banyan, la meilleure partie de la visite, un arbre qui fait pousser des branches aeriennes vers le sol, qui deviennent ensuite de nouveaux troncs

Après cette période festive nous prenons le chemin de Mamallapuram, village refuge des hippies. Nous renouons avec les endroits touristiques, leurs avantages (les restaurants et bars) et leurs inconvénients (les touristes et les démarcheurs). 
L'attraction touristique numero un de Mamallapuram
la numero deux
Le gang des rouges
Le gang des rouges le retour
Non je n'ai absolument pas vu qu'on me prenait en photo
Des bergers
Le gang des rouges a la plage
La plage de Mamallapuram, on s'est baignes dans le golfe du Bengale, pas de tigres en vue
Peut etre pas de tigres mais de droles de poissons
Une majestueuse tortue echouee
Ensuite cap sur Goa pour un nouvel an festif. La suite au prochain épisode... Émilie, allias Mary Ingalls.