mercredi 27 février 2013

Pérou : Pichanaki Enamorate

Après ces 14 jours intensifs de jungle nous avons décidé d'aller nous reposer en travaillant dans une ferme de cafe dans la jungle centrale.

Dans le jargon du voyageur confirmé (oui, oui) nous avons fait du woofing. Autrement dit pour vous, lecteurs, nous avons travaillé en échange du gîte et du couvert.

La ferme de café Enamorate se trouve près de pichanaki une ville de la selva (jungle) centrale, tenue par un péruvien d'une trentaine d'années, Juan Carlos (jean Charles ça fait tout de suite moins exotique). Non seulement il s'occupe de la production de cafe mais il essaie aussi de sensibiliser la population locale au développement durable et au respect de l'environnement. Ce qui n'est pas une mince affaire vu ce que les péruviens lancent dans l'eau et par terre (bouteille, couches, chiens...)
La casa Enamorate
La salle de bains
La vue de la ferme
Julien apprend le charranco
Pendant que je travaille dur
Dans sa petite ferme située à flancs de montagnes et perdue dans la jungle nous étions comme dans une jolie colonie de vacances a la française. Cinq français, un suisse et un péruvien qui ne parlait pas. Autant dire que nous n'avons pas beaucoup progressé en espagnol.

Les gringos dans le 4*4 qui nous amene a la ferme
Pisco, le chat de la jungle
En ce qui concerne le travail, nous avons eu la lourde tâche de machetter (avec une vraie machette comme dans Indiana Jones) entre les plants de cafe, pour que les plants puissent pousser librement. Une seconde escouade était chargé quant a elle d'élaguer les plants de café.

Un gringo dans la jungle
oui, mais pas n'importe quel gringo
Couper les plants de cafe et rencontrer pleins de betes
Genre cette chenille tout droit sortie d'un dessin anime
Ou encore cette charmante araignee
Nous avons ensuite pu préparer le cafe dans toutes ses phases afin qu'il ressemble a ce que l'on peut boire.

Separer les grains des coques 1
Separer les grains des coques 2
Faire cuire les grains de cafe
Jusqu'a ce qu'ils ressemblent a ca
Puis le moudre et le deguster bien chaud
On a aussi fait des travaux pratiques
Notre beau chemin
Le week end il y avait une "fête" a Alto Pichanaki, un petit village pas loin de la ferme. Nous y avons tenu un stand ou l'on vendait des spécialités de gringos. Des crêpes et du punch. Dont l'argent revenait a l'association de Juan Carlos. Autant dire qu'on à plus vendu de crêpes que de punch, puisqu'il était si bon...

Atelier collage pour le panneau du stand
Notre stand avec vente de crepes et de punch
J'ai fait des crepes et j'etais contente
Puis j'en ai mange et j'etais contente aussi
Apres j'ai bu du punch et j'etais encore contente
Notre stand bonde
La fete au village
Les dj's
L'arbre a cadeaux, le but : le faire tomber et ramasser tous les cadeaux

la famille peruvienne qui nous a accueillis pendant la fete
Apres l'effort, le reconfort, direction la riviere

Après ces onze jours bien sympathiques a parler de gastronomie française (o rillettes combien vous me manquez) et a se faire des blagues nous avons repris le large pour des destinations un peu plus touristiques vers le sud du Pérou.

L'anniversaire de Juan Carlos, premier a droite

A tchao bonsoir,
Emilie

jeudi 21 février 2013

Perou : Croisiere sur l amazone



Comme évoqué précédemment, dans la jungle, pour se rendre d une ville a l autre, il n y a pas d autre choix que de prendre le bateau ou l avion.

Pour nous rendre successivement aux villes de Lagunas, Iquitos et Pucallpa, nous prenons donc le bateau dans lequel nous fixons nos beaux hamacs


Nous avons passé sept jours sur le bateau au total, et la journée il faut trouver de quoi s occuper pour passer le temps. Nous nous faisons donc plein d amis péruvien de tout âges. Au final les journées passent assez vite.




Émilie se découvre une vocation de maîtresse en apprenant le français aux enfants 


J ai appris a jongler avec des machettes!









Nous apprenons des jeux aux enfants qui deviennent vite accros et nous suivent partout

Les nuits par contre sont assez horribles car y a pas a dire on est bien entassés sur le pont du bateau. De plus à chaque arrêt dans les petits villages de la jungle, des gens montent pour vendre leurs produits en gueulant pendant 30mn. Et cela quelle que soit l heure. Ça donne des envies de meurtre parfois...



L eau de la vaisselle et de la douche est celle du fleuve, quelque peu marron... Et pour manger, on avait le droit au plat typique peruvien matin, midi et soir: du riz blanc.



Des couchers de soleil différents de ceux de nos plages bretonnes mais pas moins beaux.




On a beaucoup pense a nos mamans sur ce bateau, on les imaginait avec nous, ca nous faisait bien rire! On leur fait de tres gros bisous au passage!

Julien

Perou : La jungle amazonienne

Et nous voilà parti pour la jungle! 
Après 12h de bateau, nos hamacs fixes sur le pont - on écrira prochainement quelque chose la dessus - nous arrivons a Lagunas, un petit village perdu dans la jungle entre Yurimaguas et Iquitos.


Du foot dans la boue
A Lagunas nous sommes les seuls touristes étrangers, c est la première fois que cela nous arrive depuis le début de notre voyage fin décembre. Du coup nous sommes un peu les attractions et tout le monde nous salue et nous parle. C est plutot cool!
Au delà de cela, le village de Lagunas constitue un très bon point de départ pour partir explorer la réserve de Pacaya-Samiria, zone protégée de la jungle amazonienne.


Accompagnes de deux guides Reyner et Tachi, nous partons sur les rivières de l amazone en canoë.
 




Reyner et Tachi vivent a Lagunas. A 25ans (comme moi!), ils sont guides et gardiens de la réserve. Ils ont aussi une fille de 5ans (pas comme moi).
 
Reyner est très bon guide, il connaît tout les recoins de la jungle et toute la faune et la flore qui la composent.
 
Tachi quant a elle est la pour la cuisine. Et malgré le fait qu elle connaisse tout aussi bien la jungle que son homme, c est une femme et ici les femmes font des gosses et a manger.
Le Pérou est assez machiste: par exemple, les gens -les hommes- me parlent beaucoup plus qu a Émilie alors qu elle parle largement mieux l espagnol que moi (faut dire ce qui est). Et quand ils s adressent a nous deux, ils nous appellent Julien. Quand aux femmes, elles ne nous parlent presque pas... 

A table
Quoiqu il en soit, Tachi fait la cuisine et c est drôlement bon. Nous mangeons des poissons que nous venons tout juste de pêcher avec Reyner. Enfin nous on a pas réussi a pêcher grand chose a part des plantes, lui si, heureusement, on aurait rien eu a manger sinon!


 


Dans la jungle, au fil de l amazone, nous voyons toute sortes d espèce de singes, de très nombreux oiseaux et papillons et tout plein de fleurs et d arbres. Il est assez difficile d observer les animaux, ces derniers étants très sauvages, ils fuient au moindre bruit. Il nous faut donc approcher doucement et rester immobile pour pouvoir les observer. 






Étant en période de pluie (et c est pas de la petite pluie), les rivières sont hautes, débordent sur les berges et les arbres tombent sur les passages. Il nous faut donc très souvent avancer a la machette!

Malgré le fait que la jungle soit inondée nous demandons a y marcher un petit peu, a partir a la decouverte de la jungle pure. Après 2h de machette pour essayer de passer les multiples branches pour sortir de l eau nous abandonnons pour cette fois. Le canoë est alors rempli de plantes et de bestioles en tout genre, de fourmis et d araignées 5 fois plus grandes que la normale. J ai même eu un gros crapeau sur ma jambe, berk! 
Pour l anecdote, on a cru un moment que l on était perdus dans ce bordel de plantes et d animaux mais nos guides savaient bien ce qu ils faisaient. Tant mieux!

 
La crapeau moche qui m a attaque
Il nous sera tout de même possible d aller marcher un petit peu dans la jungle. Escortes par des milliers de moustiques, j ai pas trouve ça ultra fun.


Les moustiques, parlons en d eux! Dans la jungle, ils sont partout, ils te bouffent, tu les entends, tu les cherches, ils te trouvent bref ils te gâchent la vie! Heureusement pour moi j ai emmené le meilleur anti moustique au monde: Émilie! Elle en est a environ 250 boutons (ouioui c est beaucoup) et moi 50 hehehehe!  



Pas contente
Dans la jungle, nous dormons avec nos guides et leurs collègues gardiens qui luttent contre les mechants braconniers. Nous nous baignons dans les rivières de l amazone et partageons la soirée avec tous ces hommes de la jungle très gentils. 




Notre chambre
Au petit matin, nous découvrons près de notre spot dodo un anaconda! Et même si c est un petit, ça fait quand même un peu peur! 


Au retour de la réserve, nous partons pour Iquitos après avoir attendu toute la nuit sur le port sous une moustiquaire que la bateau arrive: il arrive entre 1 et 8h, pas très précis...  
 
Notre campement pour la nuit. Il y avait a nouveau plein de bestioles...
 
Iquitos, la plus grande ville du monde non accessible par la route est très spéciale et agréable. On a du mal à s imaginer que l on est en pleine jungle en voyant le nombre de personnes qui y vivent et le nombre de moto taxis qui sillonnent les rues.

 


Nous nous baladons dans le centre ville, dans le quartier de Belen: bidonville inondé d 1m50 d eau et au zoo. 
Les potions du Chaman - on en a goute- tords boyaux





L ecole de Belen






Un soir, nous nous rendons dans un lieu boîte-concert péruvien. On aime pas trop la musique qui y passe mais c est super drôle de regarder les péruviens danser: quelque soit la musique, ils sautent sur place, on dirait qu ils font de la danse bretonne. 
Iquitos est également une ville de shlags et Emilie a passée le cap, ça y est! Je voyage maintenant en compagnie d une jolie shlag.
 

Let s Locks
 Enfin, nous quittons la jungle profonde en embarquant à nouveau sur le bateau pour 5j de "croisière amazone".
 

 
Et sinon, cela fait près de deux mois que nous voyageons, nous allons de rencontres en rencontres, de découvertes en découvertes. Le temps passe a une vitesse folle, aucun jour ne ressemble au précèdent. Notre voyage est très varié, enrichissant, complet, bref c est super!
 
Bisous bisous
Julien