jeudi 24 octobre 2013

Laos en bas

Sabadee la France!
Pour notre dernière dizaine laotienne, nous descendons au sud du pays.

Une mamita du coin fait secher ses differentes nouilles au riz au soleil
Après avoir embarqué dans un bus ultra kitch princesse-barbie (Gaëlle aurait adoré!), nous arrivons a Tha Khaek.


La ville en elle même ne présente aucun intérêt mis part une sorte de fête forraine ou je gagne un nounours pour Émilie. Ce qu il y a d intéressant dans le coin se trouve autour.


Toujours accompagnés de Jean et Elodie, nos copains français, on abandonne donc notre fidèle compagnon qu est notre sac a dos pour partir explorer le coin en mode biker!
Sur les routes laotiennes
Le plein svp
Et c est super! les paysages sont magnifiques: nous traversons rizières, montagnes, rivières et villages, les gens nous sourient, nous saluent, on vit des moments magiques!


Mais il ne faut pas oublier ou l on est: le Laos ne figure pas dans le top mondial pour ce qui est des infrastructures routières. On nous en avait parlé, on l a vérifié: certaines "routes" sont vraiment impraticables!

En bon couple parisien-breton têtu que nous sommes, nous nous acharnons a passer un chemin boueux jusqu aux genoux. 3h de musculation pour porter le scooter des filles qui n avance plus, 3h de glissades et de chutes dans la boue auront raison de nous => on n ira pas plus loin.

Pendant que les gars essaient de sortir le scoot des filles de la boue...
...les filles rigolent bien
 
On etait tout sales
C est donc les chaussures pleine de boue et bruyantes en mode plouf plaf que nous partons le long du Mékong pour les 4000 îles qui en émergent. 
Qui dit "bateau" dit "Emilie dodo"
J etais content et intelligent
Sur les 4000, on en a visité 3, la plupart d entres elles étant submergées a cette période de l année, fin de saison des pluies oblige.
Retour en mode soleil-bungalows-hamacs sur la petite île tranquille de Don Det, refuge pour jeunes backpackers comme nous. Séjour sportif: nous nous promenons sur les îles a vélo et partons descendre le Mékong en kayak. On y croise des dauphins et faisons un détour au Cambodge pour y boire une fameuse angkor beer. 
Emilie a bien bronze, il faisait tres beau. Vous etes jaloux? Vous pouvez.
Une fois bien remis en forme et courbaturés, direction la ville coloniale de Pakse. 
Nos copines et nous sur un tuktuk local
D ici aussi, nous entamons un nouveau trip a moto (on ne s arrête plus!) pour nous rendre au temple khmer de wat phu. 
On the road again
Quand il n y a pas de pont pour traverser le mekong, il faut savoir s adapter
Petite intro pour ce qui nous attendra a Angkor, au Cambodge un mois plus tard (ce qui correspond a demain a l heure ou je publie cet article.... oui on est un peu en retard).

On est ensuite partis vers le village des éléphants de kiet ngong, perdu dans un grand parc voisin. Sur la route, on a encore vecu l epreuve de la boue en moto mais cette fois, on a gagne!

On se retrouve donc en plein nature entoures de quelques elephants. Un peu sceptiques a l idee de les monter (sont ils bien traites? ou va l argent du tourisme?), on decide, apres s etre renseignes, d aller se ballader avec eux.   

J ai "conduit" un elephant
Du pays du million d éléphants (oui, c est comme ça que le Laos est surnommé), on en a donc vu une petite dizaine. Entre cela et les 4000 îles, on trouve qu ils exagèrent un peu leurs chiffres ici...
Emilie donne a manger a l elephant
Emilie a donne a manger a l elephant
Avant de terminer notre tour a moto, on s arrête dans un restau bruyant sur la route ou se déroule une fete de laotiens en pleine journée. Oui, au Laos, on fait la fête dans la journée, le couvre feu a 23h30 obligeant a finir tôt les soirées, il a bien fallu s adapter.
Bref, très gentiment, les locaux nous invitent a manger, boire, danser et chanter le karaoke avec eux. On a bien rigolé! 
Et enfin, après près de 5 semaines laotiennes, on passe la frontière pour la Thaïlande, un peu tristes de quitter ce pays et sa population que l'on a beaucoup aimé.


Ah oui on voulait vous informer (et s excuser au passage) du fait que nous n avons pas internet tres souvent dans le coin, c est pourquoi on est quelques fois un peu en retard sur le blog et sur nos reponses au mails. Mais on fait au mieux!


Bisous! 
julien

mardi 15 octobre 2013

En chemin pour la capitale Laotienne

Nous quittons le nord, ses rizières, ses bungalows, sa farniente pour entreprendre l'un des trajets qui pourrait bien prendre la place numéro un des pires trajets de notre voyage.
Trouver un taxi : le defi du jour
De phongsali à vang vieng comptez 15h de bus. De phongsali à vang vieng nous, nous avons compté 30h de bus. À la panne traditionnelle rajoutez un soupçon de routes impraticables, une pincée d'insomnie, un bus surpeuple et bien sur le Laos Style. 
Un bus surpeuple
Le Laos Style est un concept très simple, on vient de tomber en panne pendant trois heures dans une station essence ou chacun a pu manger des collations, le bus réparé nous remontons en selle pour deux minutes top chrono, afin d'arriver au spot dîner ou nous nous arrêtons encore une heure. Les laotiens sont souriants, gentils, humbles mais surtout pas pressés mais alors pas du tout. Ça tombe bien, nous ne le sommes pas non plus!
La premiere panne
30h plus tard, donc, nous voilà a Vang Vieng ou plus communément connu comme le spot qui a failli détrôner la full moon thailandaise.

Je m'explique, il est quasi impossible de voyager en Asie du sud-est sans entendre parler du fameux tubing de Vang Vieng. Par tubing comprenez une horde de backpackers style australiens déchaînés descendant une rivière à bord d'une grosse bouée et s'arrêtant (ou plutôt se faisant arrêter par le personnel du bar avec une sorte de lasso, imaginez le far west avec des laotiens comme cowboys et des idiots alcoolisés comme bétail) dans plusieurs bars disséminés le long de la rivière pour s'alcooliser, se droguer, se peinturlurer le corps, sauter d'un toboggan géant, faire tarzan sur une liane pour finir la tête à l'envers dans l'eau.

Le mekong ou les bouees defilent
Pas de limites, pas de règles, pas de sécurité. Trois ans et de nombreux morts plus tard (la faute à la saison sèche et aux idiots alcoolisés qui sautaient dans une eau de 3 cm cachant des rochers), le gouvernement australien lassé de perdre 20 jeunes chaque année ont fait pression au Laos pour que cesse cette folie incontrôlée. Sur une vingtaine de bars à l'époque (un an plus tôt) seuls trois ont survécu. C'est donc dans ce contexte paisible que nous débarquons dans une petite ville au bord du Mékong entièrement dédicacée aux touristes fous. Et en tant qu idiots alcoolisés occasionnels que nous sommes nous décidons d'expérimenter le tubing. Par curiosité bien sur!
Un kapla geant

Avec nos deux copains français nous voilà dérivant sur des bouées et nous faisant alpaguer par les bars survivants. Loin de la folie que cela avait du être, nous passons quand même une bonne journée. Sinon mis à part le tubing, Vang Vieng reste un endroit idéal pour la farniente dans un cadre agréable, notre sport préféré au Laos.


Cinq jours plus tard, rassasies de sommeil et d'inertie, nous partons pour Vientiane, la capitale la plus tranquille d'Asie.
L'arc de triomphe Laotien
260 000 personnes peuplent cette capitale, surpeuplée, comme vous pouvez le constater.

Un gros buddha et un beau julien
Profitant du fait que les touristes ne font qu'y passer les hôtels ne parient pas sur la fidélité des clients. Chers et vétustes, ils auront raison de nous. Nous ne ferons qu'y passer. Le lendemain nous reprenons donc la route vers de plus belles contrées.
Notre super bus Barbie
Un bon pain aux raisins, le bonheur
La suite au prochain épisode,
Émilie.