mercredi 1 mai 2013

Bolivie : Sucre, potosi, tupiza

Ça y est, on quitte enfin la Paz après deux semaines plus qu'intensives. Nous revoilà donc sur la route en direction de Sucre, la ville blanche. 

A Sucre, on respire (même si l'altitude n'aide en rien la respiration, la cigarette non plus pour ne rien vous cacher) A Sucre, on se promène tranquillement sans but. Et après la Paz pouvoir dire ça, c'est un luxe.





En Bretagne on ne parle pas francais
Visite d´un parc de dinosaures aux alentours de Sucre
Le guide, l´une des seules choses interessantes dans cette visite
Les traces de dinosaures sur un mur, si, si
Un concert de charrango, le nouvel instrument de julien
Même en voyage la France n'est jamais loin, c'est au détour d'un parc que nous apercevons, non sans surprise, la réplique exacte de la Tour Eiffel en miniature (faite par Gustave Eiffel en personne). O patriotisme! 




Petite blague bolivienne sur le sujet : 
"Quelle est la plus haute Tour Eiffel du monde?" 
Français que nous sommes, avec fierté : "celle de Paris, voyons!"
"Celle de sucre est à plus de 2700m" (suivi du fameux rire bolivien sans dents) 


 
Trêve de plaisanteries, le repos ne durant qu'un temps, nous voilà déjà sur la route de Potosi, ville minière qui a fait son temps. 


Le khala pukha, une soupe bouillante, specialite de Potosi
Potosi, entourée de montagnes minières, le cerro rico, notamment; fut le triste théâtre de tragiques événements. Véritable trésor pour les cupides espagnols, ils en firent vite une des villes les plus importantes du monde (devant londres et Paris) au 17eme siècle. 
Pour cela, les indigènes et les africains (amenés pour remplacer les indigènes morts) furent réduits à l'esclavage pour extraire l'argent des mines. Bilan : 8 millions de morts. Un génocide passe sous silence. 

Aujourd'hui Potosi est une ville délaissée, avec, toutefois, beaucoup de traces de son ancienne opulence. Aujourd'hui les mineurs sont volontaires et ont crée une association qui organisent des tours dans les mines. Le tourisme vaincra. 
Nous y sommes donc allés pour se rendre compte des conditions de travail de ces hommes de l'ombre.



Prets pour affronter la mine
Dans les rares endroits ou l'on pouvait se tenir debout
Rassuree, avant de monter cet escalier
Le Tio Bendito, leur dieu protecteur, machiste si on fait bien attention
Le noir complet. L'odeur tenace. Le plafond bas. Les trous profonds. L'eau stagnante. Et surtout, une impression de danger permanent. 


Heureux de sortir de la mine
Les mineurs sont fiers de leur travail, ça gagne bien d'être mineur même si pour cela ils le payent de leur santé. Espérance de vie : 45 ans. 

Le marche des mineurs, dynamites, alcool, cigarettes, coca
Nous ne retournerons sûrement jamais dans une mine. Mais si cela vous intéresse un documentaire a été fait, et bien fait, sur les mines de Potosi : "the devil's miner" 

Le voyage continue en direction du Far West bolivien, Tupiza. Ville fantôme, nous voilà dans un décor digne de Lucky Luke. Alors, nostalgie de notre petite enfance quand tu nous tiens, nous enfourchons des chevaux pour une ballade de trois heures coiffés de chapeaux de cowboy. 






C'est donc courbaturés que nous entamons un trek de 4 jours vers le salar de uyuni. Un désert de sel. La suite au prochain épisode. 

The poor lonesome cowgirl,
Émilie.

1 commentaire:

  1. Ahhhhh ca fait du bien de vous lire... Continuez, continuez, continuez de vous éclater.
    Bisous d'amour

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