Cambodian's Far East

Coucou

Après s'être rassasiés de temples jusqu'à plus soif, jusqu'à pas soif, même, nous voilà en direction de l'est du Cambodge. Pour le "vrai cambodge" comme qui diraient. Armés de notre fidèle compagnon, Paul, nous voilà débarquant à kompong cham, première étape de notre odyssée "far east". 

Petite ville sans prétention au bord du Mékong, nous y visitons les deux temples, seuls attractions touristiques à la ronde. Accueil enthousiaste de singes peu farouches, je suis aux anges.

Le kif a l'etat singe

Bien décidés à nous enfoncer dans la campagne cambodgienne nous montons encore et encore plus à l'est. Ban Lung, nous voilà. 

Parce que je fais tout comme mon frere, version conjonctivite

A un moment j'ai limite cru qu'il allait me prescrire des lunettes

Une voiture? Pourquoi faire?

Version adultes (on voit pas mais il y a une fille sur chaque genou, ils sont donc 5)

Naïfs que nous sommes nous pensions nous baigner dans un lac au milieu d'un volcan, nous nous contenterons d'un lac volcanique. Le guide en anglais y est aussi pour quelque chose.

Viens on deguise mon fils en indien et on le prend en photo

Mais chanceux que nous sommes, nous trouvons ENFIN le volontariat que nous souhaitions faire. Il suffisait d'une petite ville sans touristes, trois autres propositions de volontariat nous ayant été faites. Avis aux amateurs.

Les tout petits de l'apres midi

Nous voici donc bienvenus à New Light International School, pour enseigner l'anglais à des petits cambodgiens tout à fait charmants. Au programme de l'après midi, les tout petits "letter a, after me, letter a, letter a" (dix minutes après : letter b), les moins petits où le prof pas "prêteur" nous autorisaient à assister à ses cours. Et parfois à parler.

Un eleve tres passionne

La cour de recre

Moment jeu

Et enfin les cours du soir avec les pre-pubères (comprenez des ados qui ricanent et qui muent) ou nous avons pu leur faire faire un exposé sur le pays de leur choix, ce qui était plutôt cool.

On a esquivé les cours du matin, parce que faut pas déconner quand même, on est en vacances.

Julien, rock star cambodgienne

Avec cette école typique bien que privée nous avons pu nous rendre compte du manque d'organisation (des classes faites par âge et non par niveau, des profs qui sont la deux mois puis s'en vont, des nouveaux élèves en plein milieu de l'année) malgré une équipe de professeurs très volontaires et sympathiques.

Les professeurs lors de notre diner d'adieu (Julien ne maitrise pas encore le retardateur)

Deux semaines de volontariat n'ont pas suffi pour en retirer la fierté d'avoir été vraiment utiles, de leur avoir vraiment appris quelque chose, mais largement suffisants pour s'attacher à ces petites bouilles.

À côté de l'école notre vie à Ban Lung à vraiment été agréable. Première fois en Asie que l'on rencontrait autant de locaux (même si on se comprenait pas), les gens nous disaient bonjour et merci d'aider leur pays, les enfants nous courraient après pour nous dire bonjour, les chiens nous aboyaient dessus et le personnel de l'hôtel m'a même volé mon iPhone! (que j'ai retrouvé après une enquête rondement menée).

Des copines profs

Nos copains du bar d'a cote

En Asie, quand on finit, on ne s'embarasse pas de poubelles (valable pour la nourriture)

Bref en somme c'est le cœur lourd, comme après une colonie de vacances, que l'on refait nos sacs pour repartir à l'aventure.

Adieu Ban Lung, puppy, et les petites bouilles!
Emilie