Pérou : Arequipa et le cañon del Colca

Après notre petite oasis, nous voici en direction d'Arequipa la deuxième plus grande ville du Pérou. Un trajet en bus quelque peu difficile pour un Julien quelque peu malade. Mais apres une nuit agitee, nous sommes vite recompenses.

Entourée de volcans, arequipa est une jolie ville, colorée, et ou les maisons sont terminées (au Pérou ce n'est pas peu dire)

La Plaza de Armas, de jour

La Plaza de Armas, de nuit

La vieille ville

Le Mont Misti, le volcan d'Arequipa

Une boulangerie!!!

Une creperie!!!

Et un lama farouche!

La bas nous y visitons la ville, le monastère, l'un des plus beaux que j'ai vu (oui, oui, j'en ai vu beaucoup) et y faisons la fête, avec des français pour changer.

Le puits des nonnes

I'm a poor lonesome cowboy

Julien le profane

Mais surtout nous y avons fait un trek de trois jours dans le cañon del colca. Un trek? Ou comment marcher 6h par jour juste pour le plaisir!

Pour une fois nous décidons de ne pas passer par une agence de tour mais d'y aller par nous-mêmes comme des grands. C'était sans savoir que la route pour y aller était impraticable a cause des éboulements récurrents. Aucun bus ne pouvait donc y aller. C'est comment nous nous sommes retrouvés a l'arrière d'un camion de marchandise sous une bâche avec 10 péruviens. Un petit air de clandestinité.

Le premier bus pour y aller tombe en panne, refroidissement du moteur a la peruvienne

Avec la pluie c'est encore mieux

Les clandestins vont faire un trek

Une fois arrivés, nous marchons donc tous les jours dans le cañon, qui soit dit en passant est magnifique. A la manière des péruviens travailleurs nous avons mâche de la coca pour supporter l'altitude et nous donner de l'énergie.

De la coca plein les dents

I'm a poor lonesome cowboy II

Fier de sa patrie

Notre ami infidele

Descente (mal aux genoux), montée (mal aux poumons), plat (mal au mental).

Pas contente, pas contente

Plus sérieusement les trois jours ont été un réel plaisir, hormis le dernier ou nous devions monter 5h dans des petits chemins de montagne. Autant vous dire que Julien et moi nous sommes séparés plus de dix fois lors de l'ascension. 

La derniere montee, dans la brume

Y avoir été par nous-mêmes nous a permis de sortir des sentiers battus, d'y aller a notre rythme et aussi de ne pas payer l'entrée sur le site équivalant a 70 soles (21 euros), même si on a du jouer au chat et a la souris avec les gardes.

Au final un bon souvenir, des belles photos, et la fierté : je suis maintenant une randonneuse!

Emilie, alias la randonneuse