Après
ces 14 jours intensifs de jungle nous avons décidé d'aller nous reposer
en travaillant dans une ferme de cafe dans la jungle centrale.
Dans
le jargon du voyageur confirmé (oui, oui) nous avons fait du woofing.
Autrement dit pour vous, lecteurs, nous avons travaillé en échange du
gîte et du couvert.
La ferme de café Enamorate se trouve près de pichanaki
une ville de la selva (jungle) centrale, tenue par un péruvien d'une
trentaine d'années, Juan Carlos (jean Charles ça fait tout de suite
moins exotique). Non seulement il s'occupe de la production de cafe mais
il essaie aussi de sensibiliser la population locale au développement
durable et au respect de l'environnement. Ce qui n'est pas une mince
affaire vu ce que les péruviens lancent dans l'eau et par terre
(bouteille, couches, chiens...)
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La casa Enamorate |
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La salle de bains |
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La vue de la ferme |
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Julien apprend le charranco |
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Pendant que je travaille dur |
Dans sa petite ferme située à
flancs de montagnes et perdue dans la jungle nous étions comme dans une jolie
colonie de vacances a la française. Cinq français, un suisse et un péruvien
qui ne parlait pas. Autant dire que nous n'avons pas beaucoup progressé
en espagnol.
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Les gringos dans le 4*4 qui nous amene a la ferme |
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Pisco, le chat de la jungle |
En ce qui concerne le travail, nous avons eu la
lourde tâche de machetter (avec une vraie machette comme dans Indiana
Jones) entre les plants de cafe, pour que les plants puissent pousser
librement. Une seconde escouade était chargé quant a elle d'élaguer les
plants de café.
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Un gringo dans la jungle |
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oui, mais pas n'importe quel gringo |
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Couper les plants de cafe et rencontrer pleins de betes |
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Genre cette chenille tout droit sortie d'un dessin anime |
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Ou encore cette charmante araignee |
Nous avons ensuite pu préparer le cafe dans toutes ses phases afin qu'il ressemble a ce que l'on peut boire.
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Separer les grains des coques 1 |
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Separer les grains des coques 2 |
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Faire cuire les grains de cafe |
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Jusqu'a ce qu'ils ressemblent a ca |
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Puis le moudre et le deguster bien chaud |
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On a aussi fait des travaux pratiques |
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Notre beau chemin |
Le
week end il y avait une "fête" a Alto Pichanaki, un petit village pas
loin de la ferme. Nous y avons tenu un stand ou l'on vendait des
spécialités de gringos. Des crêpes et du punch. Dont l'argent revenait a
l'association de Juan Carlos. Autant dire qu'on à plus vendu de crêpes
que de punch, puisqu'il était si bon...
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Atelier collage pour le panneau du stand |
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Notre stand avec vente de crepes et de punch |
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J'ai fait des crepes et j'etais contente |
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Puis j'en ai mange et j'etais contente aussi |
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Apres j'ai bu du punch et j'etais encore contente |
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Notre stand bonde |
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La fete au village |
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Les dj's |
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L'arbre a cadeaux, le but : le faire tomber et ramasser tous les cadeaux |
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la famille peruvienne qui nous a accueillis pendant la fete |
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Apres l'effort, le reconfort, direction la riviere |
Après
ces onze jours bien sympathiques a parler de gastronomie française (o
rillettes combien vous me manquez) et a se faire des blagues nous avons
repris le large pour des destinations un peu plus touristiques vers le
sud du Pérou.
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L'anniversaire de Juan Carlos, premier a droite |
A tchao bonsoir,
Emilie